Les Rolling Stones, un OVNI au concert Sandy

Journalisme, Coaching, Marketing
par Tessa Ivascu A+ a-
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« II a ce don incroyable de pouvoir dire à un moment donné :AUJOURD'HUI JACK NICHOISON est devenu une institution. On considère que le double arc des sourcils de Jack le Joker est aussi emblématique de la culture américaine que le double arc de l'enseigne de Mac Donald's. Tour à tour rebelle, travailleur acharné, professionnel hors pair, roi du box-office, il a réinventé les règles de Hollywood. D'autres avant lui l'avaient fait, alimentant l'usine à rêves de success stories parées de villas en stuc, de tableaux de maître et de groupies de luxe servies sur canapé.
"Pourquoi donc n'allez-vous pas vous faire foutre ?" Les gens adorent ça parce qu'ils n'osent pas le faire eux-mêmes. » (Billy Wilder)
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« Il ne faut pas prendre les gens pour des crétins ! Ni pour des aveugles. On a beau escamoter des milliers de réfugies, des famines, des guerres civiles qui risquent de dévaster des continents entiers, plus personne n'est dupe de la rupture entre le ronron des transactions politiques et l'action quotidienne de ceux qui sauvent des vies, tirent le signal d'alarme sur des tragédies imminentes, ou exigent simplement de vivre les yeux ouverts, c'est-à -dire dans la dignité. »Ennemie déclarée de la langue de bois, partisane de la désobéissance civile - elle cite souvent Thoreau et Gandhi -, préférant la rue ou les camps à son luxueux fauteuil de haut fonctionnaire, Emma Bonino, « Le Cyclone », comme la surnomment ses collaborateurs, combat sur tous les fronts et prend tous les risques. Elle se fait arrêter par la police en distribuant des seringues dans les rues de New York, essuie des coups de feu en Somalie, force la main de Castro pour qu'il libère des prisonniers politiques, participe au chagrin des veuves de Srebrenica, rencontre longuement Aung San Sun Ki et le Dalaï Lama, au grand dam des gouvernements des Quinze...
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« Il y a seulement deux choses : c’est l’amour, de toutes les façons, avec de jolies filles, et la musique de la Nouvelle Orléans ou de Duke Ellington. Le reste devrait disparaître, car le reste est laid… » (L’Ecume des jours)« LONGTEMPS NOUS N'AVONS PAS FAIT LA DIFFÉRENCE entre le dimanche et les autres jours », dira Ninon, la sÅ“ur de Boris, en évoquant leur enfance. Les Vian ont bâti leur imposante fortune grâce à la fusion du bronze (le grand-père de Boris était un bronzier d'art réputé) et de l'argent apporté par les mariages avec de riches héritières. Lorsque Boris naît, le 10 mars 1920, c'est l'âge d'or. La famille habite une vaste villa à Ville-d'Avray, entourée d'un jardin luxuriant. Paul, le père, est le portrait-type du dandy aisé du début du siècle. Rentier de naissance, il grandit entouré de précepteurs, s'offre une voiture à quinze ans, et un peu plus tard un avion qui vole par bonds, passe ses journées avec des mécaniciens. Avant-gardiste, il pratique le naturisme, les sports nautiques, et épouse une femme de huit ans son aînée, Yvonne Woldemar-Ravenez, fille d'un grand industriel. Ils auront quatre enfants, prénommés d'après des personnages d'opéra, la grande passion d'Yvonne : Lélio, Boris (comme Godounov), Alain et Ninon.
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"La vie me tire par la manche« LE MATIN, ON AVAIT FAIT DES ESSAIS pour Edith et Marcel, avec Evelyne, et on a déconné, on s'est amusé tous les trois comme des enfants. A une heure, on déjeunait. A trois heures, il se suicidait. » C'est Claude Lelouch qui parle, le lendemain de ce 16 juillet 1982, où Patrick Dewaere, une fois rentré chez lui, s'est tiré une balle de carabine dans la bouche. Il avait 35 ans et 35 films derrière lui. La presse, qui l'avait souvent descendu pour son manque de coopération (« Non, mais tu vois ma gueule à la télé, entre la poire et le fromage ! »), explique le geste par le tourment d'un drogué notoire, incapable de supporter les affres d'une cure de désintoxication. Les amis, Bouteille, Coluche, Bouchitey, restent silencieux. Toute la profession est mal à l'aise. « Si son geste était prémédité, s'il se sentait mal depuis longtemps et que nous n'avons rien vu, rien ressenti, alors c'est que nous sommes des monstres », dira encore Lelouch.
Vers l'ombre où s'est cachée
Mon ombre pour la nuit (...)
Les obus sifflent autour de moi
La chair de mes copains a volé ça et lÃ
C'est d'un mauvais goût..."
par Tessa Ivascu A+ a-