Jack Nicholson, le joker qui réinventa Holywood

Aucun acteur depuis Marlon Brando n’a accumulé autant d’audace, de succès, d’argent et de scandales. Derrière ses frasques célèbres, son penchant pour jouer les personnages étranges ou excessifs, son appétit pour le sexe et la drogue, se cache un être ardent, tourmenté, attiré par la splendeur, mais aussi par l’abîme… Publié par Tessa Ivascu dans DS Magazine No1, mai 1997.

« II a ce don incroyable de pouvoir dire à un moment donné :
"Pourquoi donc n'allez-vous pas vous faire foutre ?" Les gens adorent ça parce qu'ils n'osent pas le faire eux-mêmes. » (Billy Wilder)
AUJOURD'HUI JACK NICHOISON est devenu une institution. On considère que le double arc des sourcils de Jack le Joker est aussi emblématique de la culture américaine que le double arc de l'enseigne de Mac Donald's. Tour à tour rebelle, travailleur acharné, professionnel hors pair, roi du box-office, il a réinventé les règles de Hollywood. D'autres avant lui l'avaient fait, alimentant l'usine à rêves de success stories parées de villas en stuc, de tableaux de maître et de groupies de luxe servies sur canapé.

Mais Jack, qui a toujours refusé d'être « le pion de qui que ce soit », échappe au portrait type du nabab hollywoodien. Derrière la façade, derrière les yeux de cobra cachés par des lunettes noires et le sourire ravageur, subsistent en lui l'insoumis, le déplacé, le loup solitaire, l'enfance perdue et la jeunesse sur la route. Un être jouisseur, qui fait table rase du passé et méprise l'avenir avec happy end. Toujours sur la brèche, mais résolument sceptique devant le rêve américain.

On raconte que parfois, la nuit, dans sa villa, Jack Nicholson met la sono à fond pour écouter du rock. Debout, il regarde son propre reflet dans la baie vitrée qui domine la vallée. Et il danse, seul.

Ceci est un extrait. Visionnez l'intégralité de la saga de Jack Nicholson ICI.